Bonjour,

Je m’appelle Florian Bousigon et je suis originaire du sud-ouest de la France ( Gers).

À la suite d’un engagement de 5 ans dans l’armée française comme technicien avionique, je décide de passer du côté pilote.
Accompagné de ma femme, nous avons débarqué au Québec en septembre 2009 pour concrétiser un rêve d’enfant: celui de devenir pilote d’hélicoptère !

Après un apprentissage de plusieurs mois, je fus retenu parmi les pilotes qui feront des vols pour Passport Hélico durant l’été, en Robinson 44.

Finalement, après plusieurs vols de tout type, je suis détaché auprès d’un propriétaire ( j’y rejoins un collègue). En plus de monter mes heures, ce fut une expérience humaine intéressante et d’ailleurs nous somme toujours en contact.

En mai 2011, un poste d’instructeur théorique m’est proposé chez Passport Hélico et je l’accepte ayant pour objectif de devenir instructeur en vol, dans un deuxième temps.

Par contre, entre temps, une autre opportunité se présente. En avril 2011, un ami de ma promo m’informe d’un éventuel recrutement au sein de la société Héli Boréal. Je passe un entretien et je suis sélectionné par le chef pilote. En plus de passer la qualification turbine, je vais commencer à travailler dans le ‘’bois’’ !!!

La saison suivante, je refais un contrat de plusieurs mois avec Passport Hélico, mais cette fois-ci pour un soutien logistique pour Hydro Québec avec spécificité ambulance et largage d’eau, sur appareil Écureuil (ASTAR).

En fin d’année 2013, nous décidons, avec ma femme et nos 2 garçons nés au Canada, de retourner vivre en France.

Après une conversion de licence Canada/Europe,  j’ai travaillé durant 2 étés pour la compagnie Azur Hélicoptère pour du transport de passagers et un hiver chez Corail Hélicoptère à l’Île de la Réunion pour des baptêmes de découverte de l’île.

Depuis 2017, je suis en contrat avec la société Corse hélicoptère pour du transport de passagers en Corse, en Italie, en Sardaigne et sur la France.

Ce métier si particulier, vous permettra de découvrir le monde si vous le souhaitez, et d’avoir une multitude d’expériences. Le plus compliqué reste de monter les premières heures de vols ! Ensuite, il faut être au bon endroit au bon moment, et aller à la rencontre des sociétés.

Bon courage à ceux qui se lancent dans ce métier et à bientôt dans le ciel !

Florian Bousigon.